Nous apportons la même qualité de prestation, quel que soit le chantier ou le bâti sur lequel nous intervenons, qu’il soit classé, relève du patrimoine ancien, ou soit l’habitation d’un particulier. Les techniques de base utilisées sont les mêmes. Seul change le traitement des parements.
Sur un bâtiment ou un site faisant l’objet d’une protection au titre des monuments historiques, le travail réalisé, sur un élément ou une partie du bâti, doit s’intégrer parfaitement à l’édifice, sans laisser de trace visible de la restauration. Nous reproduisons « l’ancien » à l’identique.
Sur une habitation ou un bâtiment non classé, le travail de la pierre, des enduits ou des badigeons à la chaux met en œuvre les mêmes techniques. La différence se faisant sur le rendu final et l’éclat. L’aspect visuel doit correspondre aux critères esthétiques et à l’éclat souhaités par le client.
Nos recommandations et attestations
Lettre de VAUBAN à LOUVOIS (Archives Nationales de Paris)
Monseigneur,
Il y a quelques queues d’ouvrage des années dernières qui ne sont point finies et qui ne finiront point, et tout cela, Monseigneur, par la confusion que causent les fréquents Rabais qui se font dans vos ouvrages, car il est certain que toutes ces ruptures de marché, manquements de parole et renouvellement d’adjudications ne servent qu’à vous attirer comme Entrepreneurs tous les misérables qui ne savent où donner de la tête : les fripons et les ignorants, et à faire fuir tous ceux qui ont de quoi et qui sont capables de conduire une Entreprise.
Je dis plus, qu’elles retardent et renchérissent considérablement les ouvrages qui n’en sont que plus mauvais, car ces Rabais et Bons Marchés tant recherchés sont imaginaires, d’autant qu’il est d’un Entrepreneur qui perd comme d’un homme qui se noie, qui se prend à tout ce qu’il peut ; or, se prendre à tout ce qu’on peut en matière d’Entrepreneur, c’est ne pas payer ses marchands chez qui il prend les matériaux, friponner ce qu’il peut, mal payer les ouvriers qu’il emploie, n’avoir que les plus mauvais parce qu’ils se donnent à meilleur marché que les autres, n’employer que les plus méchants matériaux, chicaner sur toutes choses et toujours crier miséricorde contre celui-ci et celui-là…
En voilà assez, Monseigneur, pour vous faire voir l’imperfection de cette conduite : quittez-la donc et au nom de Dieu, rétablissez la bonne foi, donnez les prix et les ouvrages et ne refusez pas un honnête salaire à un entrepreneur qui s’acquitte de son devoir, ce sera toujours le meilleur marché.
Maréchal Vauban